Comment est organisée l’aide alimentaire?
Organisation générale
80 % des bénéficiaires qui s’adressent à nous, nous viennent munis d’une fiche de liaison en provenance du CPAS de Mons.
Plus rarement, des demandes proviennent d’une paroisse protestante du Hainaut occidental. Il y a aussi des demandes « spontanées » via le bouche-à-oreilles, l’information d’un ami d’ESoP ou d’un autre bénéficiaire, ou encore un pasteur. Nous ne refusons jamais le premier colis sollicité: pour les colis suivants, une étude de la situation est entreprise pour éviter le « shopping social » et pour aider la personne à gérer son quotidien. C’est le rôle de l’assistante sociale. Des critères doivent être respectés : bénéficie de l’aide la personne (ou la famille) pour laquelle il reste moins de 6 euros par jour et par personne pour couvrir les besoins alimentaires. Le dossier est de toute façon revu tous les 3 mois ; le bénéficiaire est invité à démontrer les démarches qu’il a réalisées pour améliorer sa situation.Cela implique évidemment une analyse de chaque cas, des entretiens récurrents pour suivre l’évolution de chaque famille.
Un travail incessant de tri, de classement :
Cela étant, une convention avec le CPAS de Mons nous impose de réserver aux seuls Montois les colis du BIRB (c’est-à-dire « Bureau d’Intervention et de Restitution Belge », renommé maintenant « Food Aid European et Developpement »… disons simplement que c’est la banque alimentaire en provenance de l’Europe). Les colis « non européens », provenant des paroisses, notamment au travers de la « Manne de Noël » et des particuliers échappent évidemment à cette limite territoriale.
Encore un énorme travail ensuite :
Il faut également savoir que les colis sont toujours personnalisés. Le travail incombe alors aux volontaires et au personnel d’ESoP pour adapter chaque colis au profil de chacun des membres d’une famille pour, par exemple, prévoir du lait en poudre s’il y a un bébé, pour tenir compte d’un régime alimentaire « diabétique », pour respecter un prescrit religieux … etc.
Pour faciliter la vie des bénéficiaires …
Nous ne rejetons personne… cependant, pour la facilité des bénéficiaires (notamment pour minimiser leurs déplacements) et grâce à nos interactions avec les réseaux de solidarité locale, nous conseillons aux habitants des localités voisines de Cuesmes de s’adresser aux centres d’entraides associés, à savoir les entraides de Jemappes, de Ghlin, « Ensemble pour un nouvel élan » de Colfontaine, St Vincent de Paul de Hornu, et à Mons ville, le Foyer Saint Augustin de Mons…
Un stock énorme… mais trompeur
Le stock de vivres semble énorme en début d’année … Il ne faut cependant pas trop se réjouir : nous recevons les colis BIRB (voir ci-avant) en une fois pour toute l’année. Avec les énormes problèmes de stockage que cela implique d’ailleurs ! Dès le mois de juin, la plupart du temps, c’est la pénurie.
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Que trouve-t-on dans les colis alimentaires ?
Chaque semaine, nous distribuons environ cinquante colis alimentaires. Cela représente entre 100 et 120 bénéficiaires réguliers. Nous veillons à équilibrer le contenu de chaque colis. Pour cela, une attention particulière est apportée pour fournir des produits frais tels que fruits et légumes, un peu de viande, conserves de poisson, féculents (pommes de terre, riz et pâtes) ainsi que des produits laitiers.
La photo ci-dessus illustre le contenu d’un colis type d’une semaine pour une famille de 4 personnes
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Nous avons besoins de davantage de denrées alimentaires.
Voici comment vous pouvez nous aider…
Par exemple, vous pouvez déposer à l’ESoP toute denrée alimentaire non périmée, dans son emballage d’origine (exigences impératives de l’AFSCA). Nous avons besoin de produits frais tels que fruits et légumes, de conserves (voire des surgelés) de viande, de poisson, des féculents (pommes de terre, riz et pâtes) et des produits laitiers.
Vous pouvez effectuer un virement en mentionnant « pour l’aide alimentaire » au compte IBAN BE 09 0682 4155 2457, BIC GKCCBEBB (sans déduction fiscale possible)
Par ailleurs nous recherchons des bénévoles. N’hésitez pas à relayer, à diffuser cette demande aussi largement que possible !
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Quelques exemples d’aides appréciables…
Naguère, nous ne pouvions distribuer qu’un seul litre de lait par bénéficiaire.
Conscients que cette quantité était insuffisante pour notre public composé de personnes particulièrement fragiles (car souvent en carence en calcium, vitamines et minéraux essentiels pour maintenir une bonne santé), nous avons fait appel à un Service Club montois (le Fifty One) qui est intervenu concrètement et nous a permis, dès le début mars 2017 de distribuer 2 litres de lait par semaine à chaque bénéficiaire et lui garantir un yaourt par jour…
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Nous avons aussi reçu d’une assemblée évangélique du Brabant Wallon
7 bons d’achats alimentaires de 40 euros,
valables chez Colruyt,
nous permettant de la sorte d’améliorer l’ordinaire de certains colis.
